Coup d’envoi de la phase pilote
Coup d’envoi de la phAu cours des prochains mois, des entreprises du secteur commercial travailleront en étroite collaboration avec l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG), afin que les intérêts du secteur soient pris en compte dans la conception de digiFLUX. Blumenbörse Schweiz, le plus grand fournisseur de fleurs coupées et de plantes en pot de Suisse, est l’un de ces partenaires. Le coup d’envoi du projet pilote a été donné à Rothrist en décembre 2024.
Pour que la déclaration obligatoire des engrais et des produits phytosanitaires puisse s’intégrer aisément aux processus des entreprises commerciales, il importe que les différents acteurs se concertent. « Nous souhaitons analyser avec précision le type de données dont les entreprises commerciales disposent déjà dans leurs systèmes et la manière dont elles les utilisent, les gèrent et les mettent à jour », a déclaré Johannes Hunkeler, co-directeur du projet digiFLUX, lors du coup d’envoi donné le 10 décembre 2024. « Ce savoir nous permettra d’adapter digiFLUX et, en particulier, le mode de déclaration via l’interface et le téléversement de fichiers, de manière à limiter la charge de travail. »
Renforcer la collaboration, éliminer les divergences
Les projets pilotes ont pour objectif de renforcer la collaboration. Pour ce faire, des entreprises sélectionnées sont connectées aux fins de test à digiFLUX via l’interface ou le téléversement de fichiers. La coopérative Blumenbörse Schweiz est l’un des partenaires pilotes. Lors du coup d’envoi à Rothrist, Jean-Claude Allemann (directeur), Daniela von Felten (membre de la direction), et des collaborateurs du service informatique ont expliqué leur façon de travailler. Ils ont notamment décrit à l’équipe du projet digiFLUX comment fonctionne leur système de planification des ressources d’entreprise, quelles informations sur les produits sont pertinentes à leurs yeux et comment ils les obtiennent de leurs fournisseurs.
Il est apparu qu’il existait encore des divergences entre les plans de l’équipe de projet digiFLUX et les processus pratiques éprouvés de l’entreprise, par exemple en ce qui concerne l’ID et la quantité de produits phytosanitaires soumis à la déclaration obligatoire. Blumenbörse Schweiz travaille avec des numéros d’article, l’OFAG avec des numéros d’homologation. De même, le secteur commercial utilise des tailles de récipients et d’emballages, tandis que ce sont des unités de mesure telles que le litre et le kilogramme qui sont déterminantes dans digiFLUX. Ces prochaines semaines, les partenaires s’efforceront d’éliminer ces divergences et d’autres encore, ou de les applanir par des moyens techniques, de manière à ce que les processus éprouvés puissent être conservés.
Feuille de route pour la poursuite de la collaboration
Pour Blumenbörse Schweiz, la participation au projet pilote est synonyme de travail supplémentaire, mais revêt une grande importance stratégique. « Puisque nous devrons effectuer la déclaration obligatoire, nous tenons à avoir voix au chapitre dès le départ », explique Jean-Claude Allemann. « Il nous sera ainsi possible d’accompagner l’élaboration de digiFLUX, tant dans notre propre intérêt que dans celui de l’ensemble du secteur. » Blumenbörse Schweiz et l’OFAG se sont mis d’accord sur une feuille de route commune pour la poursuite de la collaboration. Les premiers résultats seront présentés lors de la prochaine séance d’information sur digiFLUX en mars 2025.
À part Blumenbörse Schweiz, les entreprises Hotline Informatik AG et Moulin de Vicques participent aussi au projet pilote. Depuis 28 ans, Hotline Informatik AG propose une solution logicielle agile pour l’administration des coopératives agricoles et des négociants indépendants. L’entreprise soutient et optimise le commerce de matières auxiliaires de l’agriculture. Moulin de Vicques se consacre depuis quatre générations à la fabrication artisanale de farines de qualité, d’aliments pour animaux riches en éléments nutritifs. Elle fait également le commerce de semences, d’engrais et de produits phytosanitaires. Via Moulin de Vicques, la solution logicielle est coordonnée par cinq autres producteurs d’aliments pour animaux et négociants agricoles de Suisse romande.